Caractérisation des SSC
| Pour comparer les qualités intrinsèques de deux SSC placés dans des contextes différents, la comparaison des indicateurs présentés (productivité et taux d'économie d'énergie) précédemment n'est d'aucun secours, du fait des nombreux paramètres qui influent sur leur valeur : besoins, conditions météorologiques, dimensionnement (surface des capteurs). Il faut donc rechercher une caractérisation adimensionnelle plus élaborée. C'est l'objet de ce paragraphe. |
|
| Un SSC de marque A, avec 20 m² de capteurs, qui couvre 25 % des besoins de chauffage et d'eau chaude d'une maison de 180 m² peu isolée située à Strasbourg est-il plus ou moins performant qu'un SSC de marque B, avec 12 m² de capteurs qui couvre 40 % des besoins de chauffage et d'eau chaude d'une maison de 120 m² bien isolée située à Chambéry ? |
|
Exemple de calcul du taux d'économie
| Ici, le SSC économise 14 908 - 11 301 = 3 607 kWh par rapport à une installation conventionnelle non solaire. Or, pendant un an, une certaine fraction de l'énergie solaire incidente est en "phase avec les besoins" (8796 kWh dans l'exemple) = énergie solaire utilisable Si toute cette énergie avait été valorisée sans pertes, chaque kWh utilisable se serait traduit par un kWh d'énergie économisée à l'entrée du générateur d'appoint. |  |
Le taux d'économie d'énergie idéal (système sans pertes), appelé Fraction solarisable des Consommations, aurait été de 59 % : FSC = 8796/14908 = 0,59
En réalité, le capteur a eu des pertes, puisque seulement 4 200 kWh solaires ont été effectivement récupérés par le système. Du fait de ces pertes et des pertes du système (3 500 kWh), le taux d'économie d'énergie réel n'atteint que de 24 % : Fsav = 1 - 11301/14908 = 24 % |
Aucun commentaire: