Productivité

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A côté des deux indicateurs sans dimension déjà présentés, on utilise également fréquemment la productivité, définie comme une énergie rapportée à la surface de capteurs solaire. Plus cette valeur est élevée, plus l'installation est performante au sens où elle se rentabilisera vite. Pour éviter toute ambigüité, il faut préciser si on se réfère à l'énergie utile, l'énergie sortant des capteurs, l'énergie solaire entrant dans le ballon ou l'énergie économie à l'entrée du générateur d'appoint. De même, il faut préciser si la surface prise en compte dans le calcul est la surface hors-tout ou la surface d'entrée des capteurs solaires. Quand on compare les productivités de différentes installations, il faut donc veiller à bien utiliser des définitions équivalentes de la productivité. Productivité :  - en énergie utile : Fecs . Becs / A (kWh/m²) - en énergie économisée : Eco / A (kWh/m²) avec Eco = Css - Cas  et A : surface des capteurs solaires (m²) Si on calcule la productivité en énergie économisée, on constate bien que le deuxième CESI est le plus performant. Par contre, si on l'avait calculée en énergie sortie capteur solaire, le premier CESI serait apparu comme plus performant : 2600 / 4 = 650 kWh/m².an pour le premier 2300 / 4 = 575 kWh/m².an pour le deuxième. Pour une installation donnée, lorsque l'on fait varier les besoins ou la surface des capteurs, productivité et taux d'économie varient en sens inverse. Par exemple, si pour une surface de capteurs donnée, le besoin diminue, la productivité diminue également, mais le taux d'économie augmente. Bien dimensionner Le dimensionnement d'une installation se fait à plusieurs niveaux : - en puissance : il faut que le système soit capable de fournir le service demandé (débit d'eau chaude à une certaine température, maintien d'une température ambiante de confort par très basse température extérieure = température de "base"). Pour cela, l'appoint, et notamment les émetteurs de chauffage, le générateur, le système de production d'eau chaude doivent être dimensionnés comme s'il n'y avait pas de solaire, pour pourvoir fournir même en l'absence d'ensoleillement. - en énergie : cela concerne principalement la partie solaire de l'installation. Il s'agit de trouver l'optimum qui permet d'économiser le maximum d'énergie conventionnelle au moindre coût. Pour cela, il ne faut pas surdimensionner la "chaudière solaire" (les capteurs solaires) à cause de la productivité décroissante des capteurs avec la surface, mais ne pas hésiter à éviter les "goulets d'étranglement" entre les capteurs et l'utilisation, c'est-à-dire les échangeurs thermiques sous-dimensionnés